(Article initialement publié chez Blog-Coop.com).
A l’heure actuelle, je devrais être en train de lire Butler, De Lauretis et Williams.
Je l’avoue.
Mais après une année de lectures théoriques, de rédaction d’articles de 30 pages et d’un mémoire, je voulais un magazine.
Ce truc souple que l’on peut plier dans tous les sens, et surtout, que l’on peut lire sans avoir besoin d’un silence de mort et d’une concentration à toute épreuve. Connaissant mon allergie aux magazines dits féminins, j’ai jeté mon dévolu sur le seul magazine qui me paraissait appétissant (Le magasin Champion de Pinon n’est pas une grande librairie).
Retro Games est donc sorti le 5 mai dernier et l’on doit la bête à Oracom.
La couverture est plutôt attrayante et la maquette est claire, colorée… Le magazine joue la carte de la nostalgie, et ça fonctionne.

Mais niveau contenu, ça donne quoi ?
Et bien, il faut le dire d’emblée, le magazine est une traduction française du magazine Retro Gamer.
Le contenu reste inédit en France certes, mais ce détail constitue le handicap principal du magazine : la traduction. Ce n’est qu’après avoir fait quelques recherches que j’ai découvert que le magazine était une traduction, mais lors de la lecture, j’avais déjà de gros doutes : certaines légendes d’images ne sont pas traduites (cf p.10 et 25 par exemple) passe encore, j’ai même trouvé ce détail plutôt amusant, mignon.
Mais le problème principal demeure la qualité globale de la traduction, qui n’est pas assez bonne pour rendre la lecture fluide et agréable. En effet, la syntaxe des phrases n’est pas vraiment au point et l’on stoppe assez souvent notre lecture en se disant « j’ai lu dans le bon sens là ? J’ai pas loupé un mot ? ».
Et voilà où en sont mes considérations après un an dans un comité de rédaction.
Et c’est bien dommage car au premier abord, le contenu, les rubriques, les jeux et les créateurs donnent envie : Metroid, Resident Evil, Will Wright, Hideo Kojima, Castelvania, Quake, et pléthore de consoles…
Bien sur, rien de bien original, mais j’apprécie tout de même ce genre de magazines capables de regrouper beaucoup de contenus autour d’un même thème, là où, sans ce type de compilations, il m’aurait fallu additionner pages web et coupures d’autres magazines pour acquerir les mêmes renseignements. Par ailleurs, la multiplication des encadrés apportent de nombreux savoirs périphériques : détails, costumes, accessoires, personnages… Cette partie est plutôt bien pensée.

Et pourtant, j’avoue regretter un peu mes 12,90€ au vu du prix des publications initiales. De plus, si l’on compare le tarif de ce magazine aux ouvrages de Pix’n Love ou de bouquins venus des USA, je reste sur ma faim au niveau de la qualité rédactionnelle, qui me parait en partie biaisée par la trad.
Pour vous faire un avis, vous pouvez feuilleter quelques pages du magazine en cliquant ici.
A l’heure actuelle, je devrais être en train de lire Butler, De Lauretis et Williams.
Je l’avoue.
Mais après une année de lectures théoriques, de rédaction d’articles de 30 pages et d’un mémoire, je voulais un magazine.
Ce truc souple que l’on peut plier dans tous les sens, et surtout, que l’on peut lire sans avoir besoin d’un silence de mort et d’une concentration à toute épreuve. Connaissant mon allergie aux magazines dits féminins, j’ai jeté mon dévolu sur le seul magazine qui me paraissait appétissant (Le magasin Champion de Pinon n’est pas une grande librairie).
Retro Games est donc sorti le 5 mai dernier et l’on doit la bête à Oracom.
La couverture est plutôt attrayante et la maquette est claire, colorée… Le magazine joue la carte de la nostalgie, et ça fonctionne.

Mais niveau contenu, ça donne quoi ?
Et bien, il faut le dire d’emblée, le magazine est une traduction française du magazine Retro Gamer.
Le contenu reste inédit en France certes, mais ce détail constitue le handicap principal du magazine : la traduction. Ce n’est qu’après avoir fait quelques recherches que j’ai découvert que le magazine était une traduction, mais lors de la lecture, j’avais déjà de gros doutes : certaines légendes d’images ne sont pas traduites (cf p.10 et 25 par exemple) passe encore, j’ai même trouvé ce détail plutôt amusant, mignon.
Mais le problème principal demeure la qualité globale de la traduction, qui n’est pas assez bonne pour rendre la lecture fluide et agréable. En effet, la syntaxe des phrases n’est pas vraiment au point et l’on stoppe assez souvent notre lecture en se disant « j’ai lu dans le bon sens là ? J’ai pas loupé un mot ? ».
Et voilà où en sont mes considérations après un an dans un comité de rédaction.
Et c’est bien dommage car au premier abord, le contenu, les rubriques, les jeux et les créateurs donnent envie : Metroid, Resident Evil, Will Wright, Hideo Kojima, Castelvania, Quake, et pléthore de consoles…
Bien sur, rien de bien original, mais j’apprécie tout de même ce genre de magazines capables de regrouper beaucoup de contenus autour d’un même thème, là où, sans ce type de compilations, il m’aurait fallu additionner pages web et coupures d’autres magazines pour acquerir les mêmes renseignements. Par ailleurs, la multiplication des encadrés apportent de nombreux savoirs périphériques : détails, costumes, accessoires, personnages… Cette partie est plutôt bien pensée.

Et pourtant, j’avoue regretter un peu mes 12,90€ au vu du prix des publications initiales. De plus, si l’on compare le tarif de ce magazine aux ouvrages de Pix’n Love ou de bouquins venus des USA, je reste sur ma faim au niveau de la qualité rédactionnelle, qui me parait en partie biaisée par la trad.
Pour vous faire un avis, vous pouvez feuilleter quelques pages du magazine en cliquant ici.
Un commentaire
Ah, je ne suis pas le seul à l’avoir remarqué ! merci d’en parler. j’ai aussi remarqué des erreurs d’harmonisation dans la correction et la maquette : par exemple on trouve dans un encadré » What we think » et dans un autre » Ce que ne nous en pensons ».
( sinon je passe de temps en temps, sans laisser de commentaire…Mais j’aime bien ton blog.)
Bonne soirée.